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Message par Admin Jeu 18 Juil - 17:48

Je revenais à la maison, ma femme servait le souper. Je lui ai pris la main et lui ai dit : j’ai quelque chose à t’annoncer. Elle s’assis et mangea tranquillement sans dire un mot.

Encore une fois je vis la peine dans ses yeux. Soudainement je ne savais plus ouvrir la bouche. Mais je devais lui faire part de ce que je pensais. Je veux divorcer. J’ai soulevé le sujet calmement. Elle n’a pas semblé contrarié par mes paroles, elle m’a simplement demandé.. Pourquoi?

J’ai fui sa question. Elle s’est alors fâchée. Elle lança les baguettes et cria vers moi, t’es pas un homme!

Ce soir-là nous ne nous sommes pas adressé la parole. Elle pleurait. Je savais qu’elle voulait savoir ce qui était advenu de notre mariage. Mais je ne pouvais lui donner une explication satisfaisante, elle avait perdu mon coeur pour Marie-Ève. Je ne l’aimais plus. J’avais seulement de la pitié pour elle.

Avec une énorme culpabilité, je lui fis part de mes arrangements pour le divorce, que je lui léguais la maison, l’auto et je mettais en jeu 30% de mon entreprise. Elle y jeta un coup d’oeil et le détruisit en morceaux.

Cette femme qui avait passé 10 ans de sa vie avec moi, était devenue une étrangère. J’étais désolé pour elle de ce temps gaspillé, de ressource et d’énergie, mais je ne pouvais reprendre ce que je venais de lui dire, car j’aimais beaucoup Marie-Ève.

Soudainement elle s’est mise à pleurer très fort devant moi, ce à quoi je m’attendais. Dans le fond, ses pleurs étaient pour moi une délivrance.

Cette idée de divorce qui m’obsédait depuis plusieurs semaines, me semblait maintenant plus ferme et claire.

Le jour suivant, je suis revenu à la maison très tard, et l’ai trouvée assise à la table en train d’écrire. Je n’ai pas soupé et je suis directement allé me coucher et m’endormir aussitôt car j’étais fatigué de ma journée mouvementée avec Marie-Ève.
Lorsque je me suis réveillé, elle était toujours assise à la table à écrire. Je ne m’en suis pas occupé, je me suis retourné de côté et rendormi à nouveau.

Au matin elle me présenta ses conditions de divorce : elle ne voulait rien de moi, mais avait besoin d’un mois d’avis avant le divorce.

Sa requête était que, durant ce mois, nous devions tous deux se battre pour vivre une vie aussi normale que possible. Sa raison était simple : notre fils devait passer un examen à la fin de ce mois-là et ne voulait en aucun cas, le déranger avec un mariage brisé.

C’était parfait pour moi. Mais elle ajoutait autre chose, elle me demanda de lui rappeler comment je l’avais transportée dans notre chambre nuptiale le jour de notre mariage.

Sa deuxième requête était que durant ce mois, je devais la transporter de notre chambre au seuil de la porte tous les matins. Je croyais qu’elle devenait folle. Pour faire de ses derniers jours supportables, j’acceptais son étrange requête.

J’avisais Marie-Ève des étranges conditions de divorce. Elle s’est mise à rire et croyait elle aussi, que c’était absurde.

Marie-Ève me dit avec mépris, que peu importe les ruses qu’elle prendrait, elle devait faire face au divorce.

Ma femme et moi n’avions plus aucun contact physique depuis que j’avais pris la décision de divorcer.

Alors quand j’ai dû la sortir de la chambre le premier jour, nous étions tous les deux maladroits. Notre fils applaudissait derrière nous, papa porte maman dans ses bras. Ces mots m’apportaient de la peine. De la chambre au salon, ensuite à la porte, j’ai marché environ 10 mètres avec elle dans mes bras.

Elle ferma les yeux et me demanda doucement de ne pas parler du divorce à notre fils. J’ai fait oui de la tête, j’ai ressenti un étrange sentiment plutôt bouleversant. Je l’ai déposée par terre à l’extérieur de la porte. Elle est partie attendre l’autobus pour le travail. J’ai conduit seul jusqu’au bureau.

Le deuxième jour, tous les deux agissions plus facilement. Elle s’appuya sur mon estomac. Je pouvais sentir la fragrance de sa chemise. Je réalisais que je n’avais pas regardé cette femme attentivement depuis un bon bout de temps. Je réalisais qu’elle n’était plus jeune.

Il y avait des rides sur son visage, ses cheveux grisonnaient ! Notre mariage avait fait des ravages sur elle. Pour une minute je me suis demandé ce que je lui avais fait.

Le quatrième jour, j’ai ressenti un retour d’intimité. C’est cette femme qui m’avait donné 10 ans de sa vie.

Le cinquième et sixième jours, je réalisais que l’intimité ressentie grandissait à nouveau. Je n’ai pas parlé de ceci à Marie-Ève. Il était plus facile de la transporter au fur et à mesure que le mois avançait.

Peut-être que ce travail chaque jour me rendait plus fort.

Un matin qu’elle tentait de choisir quoi porter, elle essaya quelques robes mais ne parvenait pas à trouver la convenable. Elle murmura que toutes ses robes étaient devenues trop grandes.

Soudainement je prenais conscience qu’elle avait maigri, et c’est la raison pour laquelle je pouvais la transporter plus facilement.

Ça me frappa… elle avait enterré tant de peine et d’amertume dans son coeur. Inconsciemment j’ai atteint et touché sa tête.

Notre fils est arrivé à ce moment et a dit : « papa il est temps de porter maman dehors ». Pour lui, voir son père transporter sa mère dehors était devenu une partie essentielle à sa vie. Ma femme fit un geste à notre fils de venir plus près et le serra très fort.

J’ai tourné la tête parce que j’avais peur en cette minute de changer d’idée. Je l’ai ensuite prise dans mes bras, marchant de la chambre au salon et dans l’entrée. Elle mit ses bras autour de mon cou tout doucement et naturellement. J’ai tenu son corps serré, c’était comme le jour de notre mariage. Mais sa maigreur me rendait triste.

Le dernier jour, lorsque je l’ai prise dans mes bras, je pouvais à peine bouger d’un pas. Notre fils était parti pour l’école.

Je la tenais fermement et lui dit: « je n’avais pas remarqué que notre vie avait manqué d’intimité ».

Je conduisis jusqu’au bureau… Rapidement je sautai hors du véhicule, sans barrer les portes. J’avais peur qu’un seul délai puisse me faire changer d’idée… Je montais les marches. Marie-Ève ouvrit la porte et je lui dis : « désolé Marie-Ève, je ne souhaite plus divorcer maintenant ».

Elle me regarda sidérée et me toucha le front. Fais-tu de la fièvre? Je retirai sa main de mon front. Désolé Marie-Ève, mais je ne divorce pas. Ma vie de mariage était probablement devenue ennuyeuse parce que, ni elle ni moi n’avions évalué les détails de nos vies, mais non parce que notre amour était mort. Maintenant je réalise que depuis le jour ou je l’ai transportée dans notre demeure le jour de notre mariage, c’est mon devoir de la soutenir jusqu’à ce que la mort nous sépare.
Marie-Ève semblait soudainement comprendre. Elle me gifla violemment et claqua la porte puis éclata en sanglots. Je redescendis l’escalier et je suis parti.

En route, j’arrêtai chez un fleuriste, j’ai commandé un bouquet de fleurs pour mon épouse. La vendeuse me demandait ce qu’elle devait écrire sur la carte. Je souris et écrivis « je te porterai dehors tous les matins jusqu’à ce que la mort nous sépare ».
Cet après-midi-là j’arrivais à la maison, fleurs à la main, sourire aux lèvres, je montais les marches à la course, pour retrouver ma femme seule dans son lit – morte.

Ma femme se battait contre un cancer depuis des mois, mais j’étais tellement préoccupé avec Marie-Ève que je ne m’en suis jamais aperçu.

Elle savait qu’elle allait mourir sou peu et elle voulait me préserver, peu importent les réactions négatives de notre fils, au cas où nous aurions divorcé. – Au moins, aux yeux de mon fils – je suis un mari aimant…
Les plus petits détails de votre vie sont ce qui compte vraiment dans une relation; ce n’est pas la maison, l’auto, la propriété, l’argent en banque. Ceci crée un environnement favorable pour la joie mais ne peut donner la joie à soi-même.

Alors trouvez du temps pour être l’ami de votre époux ou épouse et faites ces petites choses l’un pour l’autre qui créent l’intimité. Réglez vos problèmes, communiquez, et soyez heureux.
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Message par Admin Jeu 18 Juil - 17:49

De Voltaire :

HISTOIRE D'UN BON BRAMIN

"Qu'importe d 'avoir de l'esprit ou d'être sot ? Il y a bien plus : ceux qui sont contents de leur être sont bien sûrs d'être contents ; ceux qui raisonnent ne sont pas si sûrs de bien raisonner. Il est donc clair qu'il faudrait choisir de n'avoir pas le sens commun, pour peu que ce sens commun contribue à notre mal-être."

Tout le monde fut de mon avis ; et cependant je ne trouvai personne qui voulût accepter le marché de devenir imbécile pour devenir content.

De là je conclus qui si nous faisons cas du bonheur, nous faisons encore plus cas de la raison.

Après avoir réfléchi, il paraît que de préférer la raison à la félicité, c'est être très insensé.
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Message par Admin Jeu 18 Juil - 17:49

le pecheur

tiens un contes toulonnais (de moi la forme d'ou excusez moi pour les fautes de français)

il y a un vieux pecheur qui sur le port toute la journée fait des chaises en osier manifique
et quand il en finit une il la donne au premier passant venu et alors commence une nouvelle chaise

un jour ce premier passant venu fut un jeune entrepreneur (americain ...mais ça c'est a double tranchant de le dire tu risque de passer pour un français patriote ou un communiste Very Happy) qui emerveiller par la qualité du produit lui demanda -"combien coute une chaise normalement ?"

le vieux pecheur sourit malicieusement et repondit -"1 euro "(ou 1 franc si tu veux enerver les americain :p)

-"1 euro....et combien pour 20 chaises ?" dit excité l'entrepreneur

-"20 chaises ? et bien ça fait 10 000 euros..."dit le vieil homme entre deux fou rire

alors le jeune entrepreneur pris un air serieux et explique au vieil homme
-"si une chaise vaut 1 euro ...20 chaises ne peux valoir que maximum 20 euros
et comme je t'en achete beaucoup tu peux me faire une reduction style 15 euros le lot....c'est comme cela que marche le monde"

le vieil homme se leve et pris le jeune amicalement par l'epaule
-"gamin faire une chaise m'amuse et chaque fois une fois que je me suis amuser je la donne comme j'ai fait aujourd'hui avec toi
mais faire 20 chaises pour une seule personne c'est du gachi
a la premiere chaise tu as un sourire mais a la vingtieme au mieux de l'indifference
c'est contre productif
d'ou si cela ne m'amuse plus autant que j'ai beaucoup d'argent pour le prochain sdf que je verrai...c'est comme cela que moi je marche"

il y a de nombreuse histoire sur l'amitié qui suivi cette rencontre
mais helas je les connait pas tous...

ainsi ce fini celle la
merci de l'avoir lu
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Message par Admin Jeu 18 Juil - 17:51

Une étoile dans la mer

Alors qu'il marchait à l'aube sur la plage, un vieux monsieur vit devant lui un jeune homme qui ramassait des étoiles de mer et les jetait à l'eau.

Il finit par le rejoindre et lui demanda pourquoi il agissait ainsi.

Le jeune homme lui répondit que les étoiles de mer mourraient s'il les laissait là jusqu'au lever du soleil.


« Mais la plage s'étend sur des kilomètres et il y a des millions d'étoiles de mer », répliqua-t-il. « Quelle différence cela va-t-il faire ? »


Le jeune homme regarda l'étoile de mer qu'il tenait dans sa main et la lança dans l'écume. Il répondit : « Cela fera une différence pour celle-ci. »
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Message par Admin Jeu 18 Juil - 17:52

trois textes qui se completent (d'auteurs differents)

"les dinosaures ont disparu
puis pompei
ils ont crucifié le christ
charlemagne est mort
il y a eu inquisition
la peste noire
ils ont brulé jeanne d'arc
executé galilée
exterminé les natifs americains
le genocide armenien
puis la 1 ere guerre mondiale
hitler a ete elu democratiquement
la shoa
ils ont assassiné martin luther king
kennedy
balavoine est mort
coluche aussi
le massacre du rwanda
le 11 septembre
la crise

mais aujourd'hui je te rencontre"

_______________________________________________________________


"Salutation moi c'est Peter Pan, je suis intemporel et incorporel, je vivais pleinement depuis un temps immémorial, en offrant aux enfants perdus l'amour d'un frère et préservant leur innocence d'une cruautée ambiante mais tout d'un cou, en plein vol...paf, clochette à plus de poussière d'or... La chute du pays imaginaire fût si rude que je me relevais dans un environnememt enfeerique complétement sonné, et affreusement choqué. Depuis ma seule obsession et de rejoindre mon pays, celui de la poésie, de l'insouciance, et de l'amour.
J'ai quand mème mème un certain interet pour ce peuple, que j'observe depuis ma chute, et qui, après une analyse minutieuse me parait généralement doté d'un égo démoniaque, d'une attirance perverse pour l'absolu et la chaire, et d'un rejet de son enfant qui sommeille.

Dans ce monde, je suis blasé, j'ai perdu toute émotion et tout mes projets, clochette n'a pas survécu, et mes espoirs de retrouvé mon pays s'amenuisent de jour en jour. J'écouté la chanson 21th century schizoid man, tout les matins qui permet d'etre plus tolérant envers moi même dans ce monde de chiottes."

_________________________________________________________________

"bonjour

j'ai vu ton monde
le monde des hommes

je l'ai trouvé incroyablement riche culturellement et terriblement barbare

j'ai vu les hommes

réactions primaires souvent destructrices
fantasmes dégueulasses
pulsions pas géniales non plus
mais leur amour...
leurs désir...
leur créativité ...
leur émerveillement et bien d'autres choses sont magnifiques

ils sont torturés entre deux choix

soit être gravement perturbés par leur essence vitale
soit apprendre a la comprendre
chemin extrêmement douloureux
car cela leur demande de se découvrir leur ténèbres compris
et d'apprendre a s'aimer ainsi
imparfait
de plus en plus laids
de moins en moins fort
avec le temps car tous frappés par cette maladie mortelle qu'es la vieillesse

ils en pleurent souvent la nuit ou quand ils sont seul face a eux même
je les entends
et j'aimerai leur dire que ce qu'ils voient perçoivent et ressentent n'est pas toute la vérité
que notre monde
le leur et le miens co existe et se complètent

seulement peu d'entre eux nous voient mes sœurs et moi
les enfants parfois et quelques grands
ils nous donne de nombreux noms
ma muse
ma capricieuse inspiration
ma fée
ma folie
mon amour
et bien d'autres encore

aujourd'hui si tu arrive a m’écouter
si tu arrive a me lire
n’oublie pas ce que je viens de te murmurer
cela t'aidera a m'entendre plus souvent"
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Message par Admin Jeu 18 Juil - 17:52

La légende du Colibri (conte amérindien)

« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s'active, allant chercher quelques gouttes d'eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d'un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit : « Colibri ! Tu n'es pas fou ? Tu crois que c'est avec ces gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu ? » « Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part » .
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Message par Admin Jeu 18 Juil - 17:53

Il était une fois…
Un grand magicien. Ce magicien était plus érudit qu'aucun autre homme sur cette terre et il étudiais depuis l'âge de 5 ans. Il était étais capable de changer le plomb en or, de contrôler le feu et de soigner les plus graves blessure d'un seul mot. Alors qu'il se rendait a la biblioteque Alexandrie pour y lire de précieux manuscrit il dut passer un fleuve. Ne trouvant pas de pont il se résigna a empruntait la barge avec un passeur. Pendant que celui ci le faisait traversé le magicien se mit a lui posé des questions sur divers problèmes chimique
-Je n'entend rien a tout cela,monsieur;répondit le passeur.
-Mais enfin vous ne vous intéressez donc a rien
Et le magicien continua son interrogatoire,posant des questions de plus en plus simple. Lorsque il se rendit compte que le passeur savait a peine lire il s'exclama
-Les gens sans éducation ne devrait pas être mieux traité que les animaux dont il ne font rien pour se différencier !!

Vous devineré sans problème que a suite du voyage fut plus tendu et plus un mot ne fut échangé. Alors que le la traversé touchait a sa fin (La berge n'était qu'a cent mètres) les éléments se déchaînèrent soudain et la barge se mit a tanguer fortement
-Il va falloir nager jusque a la rive,prévint le passeur alors que le bateau commençait a se remplir d'eau.
-Mais…Je ne sais pas nager

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-Je vais t'apprendre a frapper par derrière
-frapper par derrière ?
Mais il n'y a aucun honneur a cela
-Il n'y a pas d'honneur a tué quelqu'un petit
aucune gloire a retirer de la mort
jamais
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Message par Admin Jeu 18 Juil - 17:54

regarde

Dans le village de mon conte, il y avait un homme très très riche qui possédait tout, absolument tout. Il avait un fils et tout les dimanche soir ils montaient tout les deux en haut de la colline qui surplombait le village et ils regardait le coucher de soleil, la ville la foret, les champs de blé et l'horizon la bas loin. Le riche disait alors à son fils :
-Regarde mon fils, regarde la ville, la foret, les champs de blés et l'horizon, là bas loin. Un jour, tout ça, ce sera à toi.

Et dans ce village, il y a aussi un homme pauvre qui n'a absolument rien. Lui aussi, il a un fils et tout les dimanche soir ils monte tout les deux en haut de la colline qui surplombez le village et ils regarde le coucher de soleil, la ville la foret, les champs de blé et l'horizon la bas loin. Il dit alors a son fils :

- Regarde
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Message par Admin Jeu 18 Juil - 17:54

vaincre le malheur

Il était une fois...


... un monde où le bonheur régnait.
Les hommes étaient heureux : tout était sujet à se réjouir. Ils étaient heureux pour tout, et même la mort ne leur faisait pas peur : ils savaient bien que c'était un passage vers un plus grand bonheur encore !
Le bonheur était le but de la vie, et c'était un but à la fois déjà atteint et toujours recherché. Les hommes étaient heureux de chercher le bonheur, de le partager ensemble, de le donner et de le recevoir. Le chercher, c'était le trouver, et le trouver était le gage d'une trouvaille future plus belle encore.
Bref, faut-il le répéter, tout le monde était heureux.

... jusqu'au jour où, on ne sait trop comment, le malheur entra dans le monde en frappant.
Il fit mal, et il y eut des gens malheureux. Beaucoup. Le malheur se répandit, de proche en proche.
Ce fut un grand malheur, il est vrai, et pourtant les gens continuaient à croire au bonheur, coûte que coûte. Ils le cherchaient, et parfois le trouvaient. Ils continuaient à penser que le bonheur était un - le ? - but de la vie.
Le malheur était là, c'est vrai. Il y avait des gens malheureux... Avouons-le, il n'y avait pas beaucoup de gens heureux, vraiment heureux, profondément heureux. On n'était pas non plus heureux tout le temps, à chaque instant, toute sa vie.
Il fallait se battre pour être heureux, et, quand quelqu'un se bat, il se fait parfois mal, il fait parfois mal. C'est malheureux, mais c'est ainsi. Le bonheur est à ce prix.

Un jour pourtant, on eût l'idée géniale, extraordinaire, la solution miracle : "Supprimons le malheur !" On applaudit, et on se mit à l'œuvre, dans ce but : "Supprimons le malheur !"
Bien sûr, il fallut se battre. On se battit, on se fit mal. Mais enfin, on cherchait à supprimer le malheur demain, tant pis pour aujourd'hui.
On se rendit compte, toutefois, que le malheur était coriace. On le supprime ici, on le découvre là. On le supprime là, il est déjà ici. On se réunit, statistiques à l'appui, et on constata. Le malheur n'avait pas diminué... pire, il semblait bien qu'il avait progressé : on se sentait partout très malheureux.
On afficha partout, tel un slogan : "Supprimons le malheur !" On manifesta bruyamment contre le malheur. On lança des projets pharaoniques contre le malheur, à crédit sur l'avenir, où bien sûr le malheur n'existera plus. Partout des statistiques : ici le malheur recule ; là, le malheur progresse.
On se réunit en haut lieu, entre gens moins malheureux, on se félicita : "Oh ! Il y a plus malheureux que nous, n'est-ce pas ?" Oui, mais tout de même, on était malheureux : tous ces malheureux, c'est malheureux, ça fait tache au tableau, ça coule les statistiques.
On lança une idée. Une idée géniale : "C'est trop difficile de supprimer le malheur ! Supprimons les malheureux !"
Bravo ! On fit quelques calculs sur les probabilités de malheur chez telle ou telle catégorie, et on commença à supprimer les plus malheureux. On les supprima d'abord des champs de vision des moins malheureux, et puis, pour aller plus vite et régler le problème, on les supprima. Tout simplement. C'était beaucoup plus facile que de supprimer le malheur. Et beaucoup moins cher aussi. Et puis c'était bien, un vrai bienfait : tous ces malheureux ne seraient plus jamais malheureux.
On supprima les plus malheureux, et puis on se rendit compte que le malheur florissait chez les nouveaux plus malheureux. Alors on continua. Les moins malheureux applaudissaient, et puis un jour devenaient à leur tour les plus malheureux, et demandaient eux-mêmes qu'on les supprime : ils étaient si malheureux !
Un jour, les moins malheureux se réunirent, et se rendirent compte qu'ils étaient seuls. On avait supprimé les plus malheureux. Il n'y en avait plus. Mais le malheur était toujours là : on fut très malheureux. Peu à peu, on s'estima trop malheureux. On se supprima.
Il en resta un. Seul et malheureux. Maître du monde et toujours malheureux. Le moins malheureux et le plus malheureux, en même temps. Il s'assit sur son trône de malheur, et mit un point final à l'histoire de ce monde.

Ce jour-là, le malheur triompha et creva du même coup, d'indigestion.
Le bonheur aussi mourut : il n'y avait plus personne pour être heureux.
A trop vouloir supprimer le malheur, on avait tué le bonheur.
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